lundi 1 août 2011

Comment générer l'énergie du Reiki

Générer l’énergie Reiki

Une des versions de l’écriture kanji pour le Ki est 氣, la vapeur (气) sortant du grain de riz (米). C’est l’origine du kanji 気 qui est le Ki du Reiki courant.

Si le Ki est vu comme la vapeur qui sort du grain de riz, on peut aussi voir le glucose (riz) qui au contact de l’oxygène produit des calories qui peuvent produire de la chaleur ou de l’électricité. Manger et respirer sont les deux apports élémentaires de notre moteur.

On respire (au repos) environ 10 kg d’air par jour (1.29g par litres) et il est clair que si nous consommions autant (en poids) de nourriture, le déséquilibre serait énorme. Certains sportifs consomment peut-être 25 ou 30 kg d’air mais par contre ils ont plutôt tendance à diminuer les rations de nourriture pour améliorer leurs performances.

Le Ki 气 (air ou gaz) est placé en haut (en dessus de 米), non seulement pour démontrer cette vapeur qui sort du grain de riz, mais peut-être aussi pour souligner l’importance de la respiration en comparaison à la quantité de nourriture nécessaire pour produire la vie.

Les gens qui respirent trop ne grossissent pas car les kilos d’air ne se fixent pas dans le corps contrairement aux aliments qui sortent plus lentement de l’organisme.

Pourtant les éléments qui composent l’air sont bien plus importants que la nourriture, On ne peut pas se priver de respirer durant une journée de jeûne.

Comment générer l’énergie Ki

En se fixant sur le souvenir de l’odeur du riz cuit et en se concentrant sur la pointe du nez, on fait petit-à-petit descendre cette sensation vers l’hypogastre sous le nombril tout en appuyant avec la pointe de la langue au palais et accompagnant le flux descendant dans le ventre par le vaisseau de conception avec une expiration silencieuse par le nez.

Cette technique permet d’apprendre à absorber plus d’énergie que d’aliments et de générer ainsi un Ki très puissant.

Le point d’acupuncture VC6 sous le nombril est un endroit ou le Ki peut être stocké en grande quantité.

Après, avec une certaine habitude on apprend à absorber le Ki des aliments en les dévorants d’abord avec les yeux, puis en les mastiquant longuement pour transformer la matière en énergie.

Une technique simple consiste à utiliser la loi d’activation des cinq éléments (bois, feu, terre, métal, eau) pour augmenter cet effets à travers les cinq sens qui correspondent (vue, toucher, goût, odorat, ouïe). D’abord on regarde attentivement l’aliment, puis le sens du toucher avec la langue et le palais vont activer le sens du goût. Ensuite on respire en mâchant et en sentant le parfum de l’intérieur pour ensuite écouter le son de la déglutition (miam !). On peut aussi commencer le cycle par sentir, écouter, voir, toucher, puis goûter. Bon appétit !

L’art de se nourrir va aussi bien dans le sens de respirer que de manger puisque la quantité d’air est plus importante (en poids) que la nourriture.

Il existe des tas de techniques de yoga et de qigong pour travailler le souffle, par contre peut de méthodes pour manger et absorber l’énergie vitale qui accompagne chaque aliment.

En voyant chaque saveur comme un Ki potentiel, on apprend à développer un équilibre alimentaire qui n’est pas dépourvu de plaisir, mais qui au contraire provoque même parfois encore plus d’appétit, alors attention !

Il ne faut exagérer en rien car il n’est pas nécessaire de passer pour des illuminés, mais par contre en adoptant petit-à-petit la philosophie qui consiste à rechercher de l’énergie, cela devient de plus en plus intéressant.

On peut toujours vitaliser les aliments en imposant les mains et en traçant des symboles Reiki, mais l’attention sur le regard et la respiration peut être quelque chose de beaucoup plus discret en société et tout aussi efficace, voire plus encore.

En se rappelant que la respiration est le facteur le plus important pour générer le Ki, il faut choisir des moments dans la journée où il est bien de fixer son attention sur l’odeur du riz cuit ou du pain frais (chez nous).

Le pain quotidien des chrétiens vient de l’Egypte où le dieu Osiris était considéré comme une nourriture existant dans l’air. Nous avons inclut cela dans notre Pater noster en arrosant le tout avec du vin (dans les cérémonies) pour ajouter un peu de vie à notre existence et c’est tant mieux, mais on a complètement dévié le tir. Le Ki est le pain quotidien des chinois, japonais, etc.

Le Ki est aussi le terme pour le souffle, ce qui démontre encore une fois l’importance de la respiration. La qualité de la respiration produit une énergie élémentaire qui mérite une attention plus grande que la bonne cuisine.

Le tout couronné d’un sommeil sain et réparateur, que pourrait-il donc nous arriver de mieux ? Tout ce qui attise le souffle, l’inspiration, l’excitation du ressentit, de l’inhalation du nectar divin !

En résumé générer du Ki n’est pas compliqué, il suffit de faire fonctionner son diaphragme.

Le ventre est comme une batterie avec ses couches de muscles et fascias qui ont les rôles d’isolants et conducteurs, c’est une véritable usine à gaz que nous avons tous. Le fait d’utiliser l’abdomen pour respirer active les tendons qui donnent le déclic à la fabrication de cette électricité intérieure dont nous parlons tant.

Le Ki peut encore être généré par la concentration du feu intérieur dans le bas ventre. On visualise une particule de cinabre qui brûle et produit le carburant pour faire fonctionner le moteur.

La présence d’autres personnes pratiquantes dynamise également cette recherche qui ne connaît pas de limite. Le Ki est universel et il nous appartient de le faire fructifier.

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