dimanche 7 août 2011

Kotodama Reiki

Kotodama Reiki

Le Kotodama est une parole d’esprit, une syllabe sacrée ou un mantra.
Ce mot japonais utilise des kanji d’origine chinoise et l’accouplement de ces deux caractères n’existe apparemment qu’en japonais.

言 le premier symbole est la parole
霊 Le second symbole est le Rei de Reiki et signifie l’esprit ou l’âme.
言霊 Kotodama signifie la parole de l’âme ou de l’esprit.

Le kotodama accompagne la visualisation de symbole pour l’imposition de mains en Reiki.
Cette façon d’expirer l’air avec un son particulier est aussi utilisée dans les arts martiaux pour donner de l’essence au Ki (énergie).

Le Kotodama est efficace lorsque le Shin (esprit) est fort.
Le Shin est fort lorsque le Ki (énergie) est fort.
Le Ki est fort lorsque le kotodama est efficace.

Le kotodama représente aussi l’essence du ki, et celui-ci nourrit l’esprit (Rei ou Shin).

Le kotodama est l’essence qui circule à la vitesse du son. Le Ki est l’énergie qui en découle et circule à la vitesse de la lumière. Le Rei (esprit shin) qui en découle circule à la vitesse presqu’infinie de la pensée.

Le Rei en tant qu’énergie fluide et spirituelle est environ un milliard de fois plus rapide que le kotodama, ce qui veut dire que le diapason du kotodama nous permet de laisser venir le ki pour qu’il agisse. Car seule une pensée ne suffirait à guérir certains maux qui ont cogité depuis des mois, voire des années.

En ondes beta nous avons environ jusqu’à 18 pensées à la seconde qui peuvent faire le choix d’une focalisation. Cette fréquence est celle des personnes qui sont en action, éveillées et en pleine possession de leurs facultés intellectuelles.

Le temps d’expiration d’une syllabe (kotodama) est l’équivalent d’environ 90 pensées.
Si les majeures parties des maladies proviennent de l’esprit, des pensées et de tout ce qui s’y rapporte et que chacune de ces pensées soit affectée à une cellule de notre corps, il faudra un nombre considérable de répétition de kotodama pour effacer la maldonne.

Le son et la visualisation des symboles sacrés sont des amplificateurs d’énergie spirituelle. Le son est peut-être un million de fois plus lent que l’énergie (Ki lumière) mais les quantités de données cellulaires qu’il transporte lui confèrent alors une masse plus importante qui compense cette différence. Autrement dit plus l’action est lente plus elle véhicule de la force.
Le son allié au souffle, l’imposition des mains, l’intention du cœur dans le regard en connivence avec la visualisation de symbole, font que la vie se manifeste comme un feu sacré qui vient de l’au-delà.

Pour fonctionner correctement on procède comme un compte à rebours. Le sens actif normal étant : Le Kotodama (essence) engendre le Ki (énergie) qui engendre le Rei (esprit) ou énergie fluide qui circule dans les dimensions parallèles. Donc à rebours on utilise d’abord la pensée et l’intention dans le cœur pour apporter un soin, ensuite on visualise et projette le symbole, pour enfin activer le son. Cette méthode est une stratégie qui met en route la roue de la création dans une perspective de changement de la réalité.

La réalité peut être perçue comme des différents états émotionnels qui, s’ils sont dirigés dans une direction particulière peuvent en activer ou en altérer d’autres. On peut drainer la colère avec la joie et la contrôler avec la tristesse. Les émotions ne sont ni bonnes ni mauvaises, elles sont là pour traduire un état dans une situation, et elles doivent toujours se transformer en se passant le relais comme le temps dans la nature (pluie et beau temps). En apprenant à reconnaître chacune d’elle et son appartenance à un organe et une énergie particulière, on peut alors les manipuler à guise pour aider à la circulation de l’énergie et la juste distribution du flux dans chacune des parties.

Admettons que mon diagnostique révèle que la tristesse est à la base de mon problème. Mes poumons (élément métal = tristesse) sont affectés et ils ont besoin de chaleur (le feu fond le métal) pour que les conditions permettent la guérison. Cette façon de démontrer le processus est très symbolique, mais en utilisant ce principe de base on peut comprendre le sens de l’action.
En utilisant les sons qui correspondent aux six énergies climatiques et en les activant dans le sens de rotation de la nature (saisons) on active les six méridiens yin et les six méridiens yang du corps. Les organes vitaux sont alors ainsi renforcés et participent à l’élaboration d’une vitalité plus grande.

Si j’ai mal à la vésicule biliaire qui est le viscère du foie (élément bois), je peut alors produir le son du métal (SSSSS) qui coupe le bois en frottant sur l’organe avec le tranchant de la main comme pour scier le bois. Cette action est bonne pour soulager les douleurs. Il faut expirer le son et visualiser le Ki correspondant. Dans le cas du métal le Ki est la sécheresse de l’automne, la couleur blanche de la lame qui fend le bois est aussi une activation symbolique du phénomène.

En expirant le son du cœur et du feu HAAAA je vais drainer l’action du foie et la vésicule biliaire comme le feu consume le bois.

Ces exemples sont une vulgarisation du principe utilisé en MTC mais restent une base tangible et utilisable par des non-médecins praticiens Reiki.

Les six sons de guérison

Les six sons de guérison sont une méthode de Qi gong martial chinois qui viennent probablement du yoga indien. On pourrait rebaptiser cette méthode en Kotodama Reiki (ce qui serait un pur pléonasme), par contre ces six sons auraient leur place dans la méthode Reiki.
La visualisation de symboles (kanji) qui sont des interjections ou des onomatopées est accompagnée par leur son produit à l’expiration. La méthode consiste à trouver les six réalités émotionnelles de la vie en général pour passer d’une à l’autre dans le sens précis qui correspond aux saisons et aux douze parties de l’année, liées aux douze méridiens, etc.

Le Ki a toujours deux pôles et la stagnation du Ki à certains endroits dans le corps peut provoquer la maladie.

Le son ou kotodama stimule ou disperse le Ki selon la nécessité. En récitant les six sons dans l’ordre naturel le Ki devient abondant et harmonieux. On peut imposer les mains sur les organes correspondant en pratiquant la visualisation et le kotodama. A la base cette technique était faite pour soi, mais rien n’empêche de la faire pour une autre personne. Ce qui en ressort est un meilleur fonctionnement des organes vitaux et une grande production de Ki que l’on met en réserve à un point précis.

Il existe un point où l’on peut accumuler du Ki sans danger. C’est le point d’acupuncture VC6 qui se trouve à un pouce et demi en dessous du nombril. Ce point ne génère en lui-même que très peu d’énergie, mais il est très proche du Tanden (champ d’élixir) qui se trouve un peu plus en profondeur et il porte le nom de « océan d’énergie ». Cette mer du Ki est un point où la focalisation et l’afflux de l’énergie ne peut pas être néfaste. Il suffit de conduire mentalement le souffle ou le symbole choisi en ce lieu et de l’y maintenir à volonté. On peut aussi visualiser le feu du cœur qui descend à cet endroit. On peut aussi visualiser le feu qui consume le Den (cinabre) dans le champ d’élixir (Tanden) et qui nourrit ce point placé proche du nombril. Cette réserve d’énergie peut être encore produite par la simple pensée à l’endroit ou la pointe de l’aiguille va atteindre VC6. Le vide contenu dans le volume de la pointe de l’aiguille peut contenir une énergie plus puissante que l’ensemble des bombes nucléaires jamais inventées. En physique actuelle il est dit que le vide pur de la taille d’une bille de plomb peut contenir plus d’énergie que celle contenue dans la matière entière de l’univers connu. Les sages orientaux d’antan disaient que la maîtrise de ce vide permet de faire tourner le monde dans sa main.
Le kotodama permet de faire le vide mental pendant plusieurs secondes. Le vide mental est une fréquence qui apparaît dès qu’on perd conscience. Certains moines tibétains sont capables de rester éveillé et de changer de fréquences (ondes cérébrales) au point de se situer en équilibre entre le sommeil est l’éveil. Le Reiki nous emmène facilement en onde alpha où les pensées sont déjà moins abondantes et où l’état méditatif apporte un apaisement guérisseur.
Les kotodamas, mantras, sons, syllabes sacrées et formules diverses sont tellement nombreux qu’il est difficile de choisir lequel ou laquelle sera ce qui me convient.
Le son peut être une inspiration, une expiration ou les deux. Cela peut être un soupir émotionnel ou un mot précis dans une langue connue ou inconnue. Les chinois ont un son basique yin et un son yang pour généraliser tout cela. Le son yin est perceptible dans l’inspiration (HEUN) comme une personne qui a peur ou qui est triste. Le son yang va avec l’expiration (HAAA) comme celui qui est joyeux ou en colère. Ce sont les deux sons du cœur qui véhicule l’énergie amour-haine selon l’instant.

En français on pourrait inspirer M et expirer N ou l’inverse (M = aime et N = Haine).
La lettre M est la 13ème de l’alphabet, soit la dernière de la première moitié.
La lettre N est la première des 13 dernières lettres de notre alphabet qui se dévoile un peu comme le yin et le yang.

MN c’est le cœur qui peut être amour ou haine. Le centre des émotions véhicule la même énergie qui peut être bienfaisante ou perverse selon la situation, l’instant et surtout l’enjeu.
En Reiki on parle d’amour, de beauté, d’énergie créatrice, mais le Ki ne se préoccupe pas du bien ou du mal, il répond simplement à la demande sans réflexion, de la même façon qu’un soldat exécute un ordre.

On dit que tuer est mal et on condamne l’assassin, mais un guerrier peut recevoir des médailles alors qu’il aura ôté la vie à d’autres être humains.
La dualité et le Ki sont deux choses distinctes et il est important de savoir que le Ki doit circuler harmonieusement pour que la vie se perpétue. Le Ki est comme la voie (Do) et le vide mystérieux, on ne sait pas trop d’où il vient et où il va vraiment. On dit que le ki est la lumière, qu’il est la vie, le souffle vital et encore plein de choses.
Tout est issu de l’esprit (Shin), et le Rei est sa manifestation tangible dans cette partie invisible de la vie, si mystérieuse. Le son primordial universel est au fond de chacun et il est fondamental de chercher à l’entendre. C’est un mot, un son et aussi un souffle qui attise le feu de la vie.

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