dimanche 7 août 2011

La passion du Reiki

Reiki Passion

La lignée du Mikao Usui nous laisse un héritage culturel fortement diminué par la transmission faite via l’Occident. Le Reiki pratiqué à l’époque et au Japon était une voie complète qui comprenait une étude approfondie du bouddhisme, du chamanisme, de la calligraphie et du Qi gong japonais (Kiko).

Comme on dit chez nous, que la culture c’est comme la confiture et que mois on en a, plus on l’étale, et bien c’est l’occasion qui faite le larron et c’est tant mieux cette fois car c’est comme ça que l’on donne une vraie valeur au peu de choses qui sont données. Si nous avions tout reçu de la tradition, nous n’en serions peut-être pas reconnaissants et nous aurions envie de connaître d’autres choses, ce qui ferait que l’essence même de cette belle méthode serait peut-être un jour perdue.

Le plus important dans tout ce domaine est évidement l’esprit. Cette partie invisible représente les 99.99 % de la pratique qui est trop souvent perçue uniquement en tant que technique avec ses symboles, ses mantras et gestuels qui ne sont que des outils permettant au flux de venir et circuler dans notre univers.

La passion incite à creuser de plus en plus en profondeur afin de découvrir ce qui est derrière chaque symbole, posture, mudra et son pouvant produire une vibration et faire naître, puis circuler l’énergie.

L’apothéose du Reiki Usui est sans doute le symbole DKM qui emprunté au bouddhisme chinois symbolise la lumière du soleil central du l’univers. La qualité de DKM est de rayonner à l’intérieur et à l’extérieur de tout être ouvert et d’extirper toute la noirceur que l’on peut accumuler dans une vie. Il faut une fraction de seconde à une allumette pour écarter des années d’obscurité dans une pièce. A l’intérieur de soi se trouve une pièce qui a besoin de cette lumière.

Transmettre la passion du Reiki c’est comme gratter une allumette dans la nuit profonde. On n’y voit rien du tout et il faut d’abord apprendre à gratter à la bonne place et ne pas se brûler. Ensuite si on a une bougie il faut lui transmettre la flamme pour que la lumière perdure.

Tout ce qui est enseigné en Reiki est un ensemble de techniques et d’éléments qui sont sensés apporter la lumière dans la conscience.

Pour nourrir la passion du Reiki il faut avoir envie de connaître la source profonde qui a fait jaillir cette rivière de connaissance. Le terme en lui-même vient du chinois (Lingqi) et a le sens d’un ″influx transcendant″ en géomancie (feng shui). L’influx transcendant c’est un lieu favorisé sur la terre où séjournent des être invisibles et où il est possible de recevoir des enseignements, de l’énergie ou une guérison. Reiki (Lingqi) est la force spirituelle qui se serait révélée à Mikao Usui au Mont Kurama. Même si cette constatation ne peut être qu’une simple supposition par l’intermédiaire de la traduction du terme japonais dans son origine chinoise ″Lingqi″, la possibilité que nous ayons chez nous des influx transcendants n’est évidement pas à exclure.

Je ne vais évidemment pas aller au mont Cervin pour essayer d’avoir une illumination comme Mikao Usui, mais en sachant que certains esprits séjournent en des lieux privilégiés à divers endroits sur terre, je me dit que les histoires anciennes racontées au enfants (fées et lutins) doivent peut-être véhiculer quelque chose de vraiment tangible en matière d’esprit, d’énergie, voire de matière quantique (essences ou éthers).

Après avoir vu (récemment en 2011) le film « Enquête sur le monde invisible », qui parle des génies ou des gnomes qui vivent dans leur monde parallèle (en Islande) et qui ont même réussi à avoir un statut et une reconnaissance de la part des autorités. Dans certaines constructions on leur demande l’autorisation et éventuellement de déménager avant de démarrer les travaux. Comme ces êtres vivent dans la roche ou en tout cas dans la nature, cela ne cause pas trop de problème. Ce qui est intéressant dans ce film, c’est de voir se confier des policiers et politiciens.

Nous avons perdu l’habitude de cohabiter avec la nature et nous avons besoin d’utiliser le terme Reiki pour nous reconnecter à cette dimension spirituelle qui n’attend que nous lui faisions honneur.

En demandant à une fleur la permission de la cueillir pour l’offrir à ma bien aimée, je me rapproche un peu de cette culture animiste qui a bien réussi à s’incruster dans le bouddhisme. La terre et sa nature environnante (minérale, végétale et animale) est ce qui permet l’élévation spirituelle.

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